Début de solution pour le riz, la farine…

Arrivée de riz dans l’allée centrale du Géant Sainte-Marie à Nouméa. Photo : DR / GN

Des scènes de liesse continuent de se produire dans les grandes surfaces quand parviennent des palettes de riz ou de paquets de farine comme ici, dans l’allée centrale du Géant Sainte-Marie à Nouméa. Mardi 2 juillet, le gouvernement a fait le point sur les mesures prises pour garantir la disponibilité de ces denrées de première nécessité sur l’ensemble du territoire.

La société Riz de Saint-Vincent a repris la production mais rencontre des difficultés pour atteindre ses anciens niveaux (40 tonnes par jour) en raison d’un effectif réduit et de difficultés d’accès. Elle atteint néanmoins plus de 110 tonnes par semaine. Les besoins du marché étant de 170, elle a été autorisée à importer. 280 tonnes sont arrivées et plusieurs centaines sont attendues en juillet pour stabiliser la situation. Le producteur local de pâtes Millo est passé de trois à cinq tonnes par jour (il en faudrait six) ce qui permet un apport hebdomadaire de 28 tonnes.

La Minoterie de Saint-Vincent, Goodman Fielder et la SCEM fournissent les professionnels (sacs de 20 à 25 kg). Pour répondre aux besoins des particuliers, la Minoterie a repris la production de paquets de 1 kg mais reste en sous production. Goodman a importé 67 tonnes ce qui représente plusieurs semaines de consommation.

La pénurie d’œufs est due à la sous-production de Paddock Creek au Vallon-Dore qui n’a pas pu obtenir les aliments nécessaires pour ses poules. 1 000 sont produits par jour contre 6 000 habituellement. Des barges maritimes ont été mises en œuvre pour approvisionner l’élevage. Globalement fait savoir le gouvernement, les problèmes d’acheminement persistent sur le territoire en raison des blocages routiers.