L’Assemblée nationale a créé le 31 janvier le délit d’homicide routier, qui remplace celui d’homicide involontaire dans le cas des accidents de la route mortels avec circonstances aggravantes, telles que la consommation de drogue, d’alcool, l’usage du téléphone, la vitesse excessive ou encore le délit de fuite.
Un amendement du député Philippe Dunoyer a étendu l’application de la loi à la Nouvelle-Calédonie, à Wallis-et-Futuna et à la Polynésie française, oubliées dans un premier temps. Réclamée par plusieurs associations, notamment depuis l’affaire Pierre Palmade, cette loi a surtout une valeur symbolique, puisque la durée des peines est inchangée.