Ataï : aucune trace ADN, ni empreinte

Le mausolée d’Ataï et de son sorcier Dao le 1er septembre dernier, date anniversaire de la mort de l'icône de l'insurrection de 1878. © Y.M

Pour le clan Daweri et les coutumiers, l’enquête de gendarmerie sur la profanation du mausolée d’Ataï n’avance pas.

Profondément affectés par la profanation du mausolée d’Ataï et de son sorcier Dao fin juillet à La Foa, le clan Daweri, la grande chefferie et le conseil des grands chefs Inaat ne Kanaky souhaitent échanger au plus vite avec le haut-commissaire et le procureur de la République, faute « d’éléments concrets sur les avancées de l’enquête. Ras le bol ! ».

Lors d’une rencontre avec des gendarmes le 1er septembre, il a été révélé que le site profané ne présentait aucune trace ADN, ni empreinte. « Qui a intérêt que les crânes disparaissent ? », appuie Cyprien Kawa du clan Daweri. « C’est comme une deuxième mort pour nous. » Ce point sera abordé par Inaat ne Kanaky le 24 septembre à Maré et « nous prendrons des décisions en fonction ».