600 nageurs attendus à l’Anse Vata

C’est une tradition sportive depuis 25 ans : chaque année, vers la fin de mois de février, la plage de l’Anse-Vata est prise d’assaut pour la première grande compétition de l’année, la traversée de l’île aux Canards.

Avec les chaleurs caniculaires de ce mois de février, personne n’aura du mal à se mettre à l’eau, dimanche matin, lors de la 26e édition de la Traversée BCI. Environ 600 nageurs sont attendus pour un aller-retour entre la plage de l’Anse- Vata et l’île aux Canards. Le principe de cette course est ancien : en 1974, André Bargibant avait déjà parcouru les deux kilomètres en 32 minutes. Mais la compétition dans son format actuel ne fait son apparition qu’en 1995.

Et s’il faut retenir un seul nom à associer à la traversée, c’est celui d’Olivier Saminadin. Le nageur a décroché à dix reprises la compétition entre 1995 et 2011. On notera également que la traversée a aussi été remportée par une femme : Yolaine Gosse s’était imposée en 1998, après plusieurs places d’honneur. Bien plus proche de nous, en 2019, Hugo Savignac a bouclé l’aller-retour en tête avec un temps record de 29’ 48’’. De quoi en faire le favori cette année encore, lui qui avait gagné sa première traversée de l’île aux Canards en 2016. Chez les filles, c’est Charlotte Robin qui sera à surveiller : elle s’était imposée en 2019 avec un temps de 30’ 24’’ et avait ensuite décroché la médaille d’or en eau libre lors des Jeux du Pacifique aux Samoa, en juillet.

Changements

Les départs se feront à partir de 8 heures, dimanche, pour une course d’environ 2 km où chacun trouve son compte : les nageurs confirmés et ceux du dimanche. Et cette année, quelques changements dans les départs. Le principe des vagues reste le même, avec des groupes non licenciés, triathlètes, licenciés et palmés. Jusqu’à l’an dernier, les nageurs partaient dans cet ordre pour une arrivée la plus massive possible. Cette année, les triathlètes et les nageurs licenciés sont mélangés, puis séparés par sexe. Les non- licenciés partiront en dernier. Une philosophie complètement différente, donc.

A.B.

©ONN