Une étude sur la « Calédonie aux urnes »

« La Nouvelle-Calédonie aux urnes », c’est le titre d’une étude menée par le Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences Po à Paris, en collaboration avec l’institut Quid Novi, le CNRS et Samuel Gorohouna, maître de conférences à l’UNC. Les chercheurs ont étudié, pour la première fois, les attitudes politiques et comportements électoraux des Calédoniens lors du référendum de 2018 et des provinciales de 2019, trente ans après les accords de Matignon-Oudinot.

Les travaux ont notamment mis en évidence l’importance des dernières semaines de campagne pour le « oui », la propension plus importante chez les jeunes que chez les plus âgés à voter en faveur de l’indépendance, ou encore l’augmentation de la tendance à voter « non » avec l’âge chez les femmes kanak. On apprend par ailleurs que seulement 19 % des électeurs ont placé la question de l’indépendance au cœur des provinciales, plus intéressés par l’économie ou l’éducation.

Le document sera rendu public le 25 juin sur le campus de Nouville. Il apportera, c’est certain, des outils de réflexion pour les prochaines échéances…