Un village océanien à Nouville

Le GDPL Tepa a inauguré, samedi 15 septembre, le 4ELO, pour quatre espaces de loisirs océaniens. L’idée est d’offrir un lieu aux croisiéristes qui, en dehors des îles Loyauté, ont peu l’occasion d’approcher la culture kanak.

La culture kanak a bien du mal à trouver sa place dans la capitale. La complexe affaire autour de la « tribu dans la ville » qui s’est conclue par la destruction des cases par la mairie de Nouméa en est une illustration. En dehors de quelques lieux, peu mis en valeur comme le Mwa Kaa et souvent cantonnés à la périphérie de la ville, la culture kanak est peu présente dans l’espace public.

Le projet 4ELO, situé sur l’une des seules terres coutumières de Nouméa, va changer un peu les choses en offrant aux croisiéristes la possibilité de découvrir quelques facettes de la culture kanak à quelques encablures du quai des paquebots. Un test a déjà été réalisé il y a environ un mois pour voir si les croisiéristes pouvaient être intéressés par ce type d’activité. D’autres sont venus mardi.

L’idée est de les emmener sur le site de Nouville, derrière le centre de formation de la Chambre de métiers et de l’artisanat, et de leur proposer quatre espaces. Les espaces seront l’occasion de découvrir des ateliers d’artisanat traditionnel tel que le tressage, mais aussi des danses et des chants. Le site permettra également aux touristes d’en apprendre davantage sur la coutume et de déguster des spécialités kanak et océaniennes.

4ELO vise avant tout le marché des croisiéristes, mais comprend un volet social important, l’idée étant d’associer les membres du GDPL ainsi que les plus jeunes à la préparation des activités dans une optique de réinsertion.

M.D.

dav