Un soutien pour l’exportation

airliner with a globe and autoloader with boxes in a container

Le gouvernement a validé un avant-projet de loi qui vise à compléter le plan de soutien aux exportations. L’idée est de lever deux des freins importants, la difficulté à effectuer de la prospection et alléger les coûts pour les entreprises déjà exportatrices.

Les exportations de la Nouvelle-Calédonie sont écrasées par le poids du nickel. À elle seule, l’industrie métallurgique et minière représente 93 % des exportations, laissant sept petits pourcents à tous les autres secteurs d’activité. Afin d’aider les entreprises calédoniennes à se développer à l’international, le gouvernement a mis en place un plan pour le soutien à l’exportation en 2016.

Des crédits d’impôt non négligeables

Le gouvernement devrait compléter son dispositif. C’est ce que prévoit l’avant-projet de loi du pays validé en collégialité le mardi 6 mars. Le texte prévoit la création d’un crédit d’impôt égal à la moitié du montant des dépenses engagées dans la prospection commerciale. Autrement dit, les entreprises pourront déduire 50 % des sommes allouées à la recherche de nouveaux marchés, au travers de participations à des salons ou des foires, réunir des informations sur des marchés ou des clients potentiels, de dépenses effectuées pour la mise aux normes obligatoire pour exporter, des honoraires d’avocat pour conclure des contrats internationaux, des frais de personnel affectés directement à la réalisation d’opérations d’exportation ou encore des coûts de traduction et d’interprétation.

Le crédit d’impôt sera valable pendant quinze ans à compter de la première demande et sera plafonné à 50 millions de francs. Les bases de calcul seront déduites des aides provinciales. Les entreprises déjà exportatrices ne sont pas oubliées dans l’avant-projet de loi. Une déduction des centimes additionnels liés à l’exportation leur sera accordée. Elles pourront déduire deux fois le montant des centimes additionnels qui sont intégrés dans les patentes. De quoi motiver les sociétés locales à intensifier leur ouverture à l’international.