Un dispositif pour les « zones de non-droit »

À quelques jours du Comité des signataires à Paris, Pierre Frogier a interpellé jeudi au Sénat le gouvernement sur la question de la sécurité en Nouvelle-Calédonie. Lors de cette séance dédiée aux questions au gouvernement, le sénateur a évoqué l’ « augmentation des faits de violence à l’égard des forces de l’ordre » en 2015 et une situation qui s’est encore dégradée avec le crime de Thio. « Les auteurs de ces faits, souvent mineurs ou jeunes majeurs restent pour la plupart impunis et les zones dans lesquelles se multiplient ces agressions sont connues depuis longtemps », s’est inquiété Pierre Frogier avant d’interroger l’État sur la « fragilité du destin commun » à deux ans d’échéances majeures.

« Avez-vous conscience de la fragilité du processus né de l’Accord de Nouméa ? », a demandé Pierre Frogier avant de suggérer l’installation auprès du haut-commissaire d’un dispositif dédié à la sécurité publique afin « d’assainir ces zones de non-droit connues de tous ».

La ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, s’est dit favorable à l’étude d’une telle solution impliquant le haut-commissariat lors du Comité des signataires.

C.M.