Ségolène Royal, officiellement ambassadrice pour les pôles Arctique et Antarctique

À l’issue du Conseil des ministres du 28 juillet, l’Élysée a annoncé la nomination, connue, de Ségolène Royal, ancienne ministre de l’Environnement, en tant qu’ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique. Elle prendra ses fonctions le 1er septembre succédant à l’ancien Premier ministre Michel Rocard, engagé durant sept ans. Ségolène Royal aura pour mission de continuer le travail diplomatique entrepris par son
prédécesseur pour parvenir à faire appliquer dans ces régions sensibles des normes environnementales élevées et à interdire les activités extractives à risque.

Les inquiétudes portent en particulier sur l’Arctique où de nouveaux enjeux économiques, stratégiques, scientifiques et environnementaux apparaissent. La fonte rapide des glaces va en effet permettre d’accéder à des ressources souterraines, y compris les énergies fossiles qui étaient jusqu’ici inatteignables. L’ancienne ministre a fait savoir à ce sujet qu’elle s’inquiétait de la convoitise des États riverains (Ndlr : Russie, Norvège) face à la présence massive de richesses naturelles comme le pétrole, les minerais, le gaz, les poissons…

À noter que la nomination de Ségolène Royal a été critiquée : certains voient en ce poste un « placard doré », rémunéré 50 000 euros par an et plus de 30 000 euros de frais de mission, tndis que d’autres estiment qu’elle n’a pas brillé en tant que ministre de l’Écologie. Il existe 25 postes de la sorte en France créés en 2009 par Nicolas Sarkozy. Les diplomates sont rattachés au ministère des Affaires étrangères. Ils exercent des missions relatives à une thématique ou à une zone géographique de haut rang.

C.M./ AFP

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