Révision des listes électorales : Les commissions administratives ont commencé le travail

Le travail des commissions chargées de la révision annuelle de la liste électorale spéciale pour les élections provincialesa débuté mardi, dans une ambiance plutôt agitée.
Les représentants devront se pencher sur le cas de 1 039 personnes dont la trace n’est pas retrouvée ou signalée avant le 8 novembre 1998. Un chiffre arrêté par le Comité des signataires correspondant donc aux électeurs dont la présence sur la liste provinciale est contestée. Ces personnes ont été informées de leur situation par le haut-commissariat.

Lundi, les onze magistrats chargés de présider les commissions dans chaque bureau de vote, ont été briefés au haut-commissariat tout comme les observateurs des Nations unies. Les commissions sont composées de cinq personnes votantes : un magistrat de l’ordre judiciaire désigné par le premier président de la Cour de cassation, un délégué de l’administration désigné par le haut- commissariat, le maire de la commune ou son représentant et deux électeurs (indépendantiste et non-indépendantiste) de la commune. À ce groupe s’est ajoutée, à la demande des indépendantistes, la présence d’un observateur de l’ONU, qui n’a néanmoins pas de voix délibérante. Mardi, cinq représentants sur onze n’étaient toujours pas arrivés sur le Territoire et le haut- commissaire a proposé la nomination de deux représentants nationaux pour les remplacer provisoirement ce qui a provoqué la colère de l’UC qui a dénoncé « le coup monté » et les « magouilles » de l’État. Mercredi, en commissions, à Nouméa et au Mont-Dore, plusieurs milliers de demande de radiation ont été rejetées et souvent même avec l’aval des observateurs de l’ONU. Affaire à suivre…

C.M.

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Ça chauffe aussi sur la liste spéciale référendaire 

L es commissions administratives spéciales pour l’établissement de la liste électorale pour le référendum, se tiendront un peu plus tard entre le 1er et le 31 mai.
Mais la campagne d’inscription a été lancée et a fait l’objet d’une campagne de communication et d’information de la part de l’État (lire notre précédente édition). Avec au passage des rumeurs sur les réseaux sociaux sur la création d’une liste référendaire en catimini. Rumeur aussitôt démentie.

Rappelons que 90 % des personnes appelées à participer à la consultation seront inscrites d’office (plus de 140 000 électeurs sur 150 à 160 000 attendus) et le reste doit se rendre à la mairie avant le 15 avril pour remplir une demande d’inscription.

Pour tout renseignement, sur l’inscription sur cette liste référendaire, vous pouvez contacter votre mairie ou vous rendre sur le site Internet du Haut-commissariat. www.referendum-nc2018.fr

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Les Loyalistes s’unissent pour proposer leur aide

Les partis loyalistes ont décidé de s’unir et de mettre en place une plateforme d’aide à l’inscription sur les listes électorales, provinciale et référendaire.

« Il s’agit d’une part de porter conseil aux électeurs pour l’inscription sur la liste électorale pour la sortie de l’Accord dont l’établissement a débuté le 1er janvier et s’achèvera le 15 avril […]. Et d’autre part une assistance aux 1 039 personnes qui doivent prouver leur présence avant novembre 1998 si elles souhaitent être maintenues sur la liste provinciale ». Un collectif a donc été créé. Il est notamment joignable par mail : collectif.dcc@gmail.com

Il existe également une page Facebook « Référendum : comment s’inscrire ».