Réouverture des cantines

Les experts mandatés par le gouvernement ont procédé à une restitution orale de leur mission en Nouvelle-Calédonie et dans la foulée, les villes de Nouméa, Païta et Dumbéa ont souhaité reprendre le service des cantines ce jeudi, 8 novembre. La Ville du Mont-Dore avait pour sa part déjà repris le service.

Les experts ont confirmé six toxi-infections alimentaires collectives (Tiac) sur les douze suspicions. La cause, disent-ils, est microbiologique. Elles concernent les écoles Henrich-Olhen (juin), Marguerite-Arsapin, Alphonse-Dillenseger, Albert-Perraud et James-Paddon (septembre), ainsi que le centre d’incendie et de secours de la ville de Païta (juillet). Les six autres épisodes auraient pu être causés par d’autres facteurs.

Dans les locaux de Newrest, les experts ont soulevé plusieurs points. Ils notent que le rachat de Restauration française par l’entreprise, en novembre 2017, a entraîné une « perte de maîtrise » dans la production des repas. Les locaux sont conformes, mais « vétustes » et « nécessitent une réhabilitation » que l’entreprise va entreprendre cet été. Le process de lavage des plateaux doit également être amélioré.

Les experts ont par ailleurs procédé à l’analyse des véhicules de transport et ils affirment qu’aucun élément ne permet de mettre en relation les Tiac avec un véhicule, un chauffeur ou un horaire de livraison en particulier.

Au sein des cantines, ils ont souligné la nécessité de réviser certains réfrigérateurs, de renforcer le contrôle de leur température intérieure et de réviser les carnets de suivi fournis aux cantinières.

Le rapport de synthèse final sera rendu fin novembre. Newrest a regretté de ne pas avoir été associée à cette réunion de restitution. La société note cependant que les pré-conclusions sont proches de celle établies par son expert mandaté début octobre. Elle va poursuivre avec la plus grande détermination la mise à niveau du système de restauration scolaire.