Police de sécurité du quotidien : Ça s’affaire à Nouméa

Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a officiellement lancé, le jeudi dernier 8 février, la police de sécurité du quotidien (PSQ), une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Elle sera effective d’ici un an dans 30 quartiers prioritaires ou de « reconquête républicaine », 60 avant la fin du quinquennat.

Ces quartiers se verront dotés de moyens supplémentaires, un renfort de 15 à 30 policiers chacun. Au total, 1 300 effectifs leur seront dédiés. En parallèle, 20 départements, « marqués par la délinquance, d’importants flux de biens et de personnes, en forte croissance démographique », seront « mieux accompagnés en zone gendarmerie » avec 500 effectifs supplémentaires.

Chez nous, trois quartiers intègrent le programme « Quartiers de reconquête républicaine » : Tindu, Pierre-Lenquette et Montravel. Un « groupe de contact » de la gendarmerie nationale sera initié par la compagnie de Nouméa.

Pour l’instant, seules les grandes lignes du plan émergent : il devrait y avoir un dispositif de participation citoyenne, la création d’un groupe de sécurité de proximité, une coordination renforcée avec la police municipale, l’affectation d’un référent sûreté… Cela concerne 14 000 habitants et les enjeux listés sont les cambriolages, la délinquance liée aux vols de voitures, la consommation d’alcool sur la voie publique et les violences intrafamiliales. Les contours plus précis de ce programme devraient être dévoilés prochainement.

C.M. ©AFP