La grève générale des pharmaciens a commencé lundi dernier. C’est désormais plus compliqué, mais heureusement, il est toujours possible de procurer des médicaments. Voici quelques explications sur la manière de s’y prendre.
On ne s’en rend même plus compte, pouvoir se soigner simplement et à moindre coût est une chance. Pour un grand nombre de Calédoniens, aller chez le médecin est une chose aussi naturelle que de voir couler l’eau du robinet lorsqu’on l’ouvre ou d’appuyer sur un interrupteur pour allumer une ampoule. La grève des pharmaciens va nous rappeler que le bon fonctionnement du système de santé est primordial. Annoncé pour lundi, le mouvement devait être suspendu, puis a finalement été maintenu. C’est donc dans une certaine cacophonie que la grève a démarré.

Les pharmaciens disent non
Pour rappel, le syndicat des pharmaciens reproche au gouvernement une réforme dans la fixation du prix des médicaments. Un dossier qui n’est pas nouveau et avait notamment fait quelques remous en février, à l’occasion de l’adoption d’un arrêté modifiant le coefficient multiplicateur qui permet de définir le prix des produits pharmaceutiques. Historiquement, un surprix – allant de 54 % à 94 % – avait été défini pour compenser les charges supplémentaires auxquelles les officines devaient faire face.
La situation de la Cafat se dégradant et l’évolution de la société calédonienne ne le justifiant plus, une baisse de 10 % avait été décidée. Si certains pharmaciens ont joué le jeu en répercutant cette baisse, d’autres ont, au contraire, décidé d’augmenter leurs tarifs de 20 %, impli