Alors que les ligues peinent à organiser de grands rendez-vous sportifs faute de subventions ou de sponsors, le marathon international arrive à tirer son épingle du jeu. Mieux, il compte de plus en plus de participants. Des partenaires fidèles et une organisation au top permettent à l’événement de grossir chaque année la liste des inscrits.
Comme tous les ans, le dernier week-end du mois d’août est réservé au marathon international de Nouvelle Calédonie. Un semi-marathon et une course de 10 km sont également au programme du 26 août prochain. Concernant en premier lieu la course complète, le parcours reste inchangé. Les athlètes devront parcourir les 42,195 km. Ils partiront à 7 h de l’hippodrome pour rejoindre la Baie-des- Citrons, puis retour sur l’Anse-Vata, direction la Côte-Blanche, la voie de dégagement avec demi-tour au rond-point de Prony avant Ouémo. Ils repartiront dans l’autre sens pour un second tour avant de se retrouver à l’hippodrome. « C’est un tracé rapide sans réelle difficulté, les meilleurs devraient afficher un temps inférieur à 2 h 30 », avance Bruno Dumet, le responsable de l’épreuve.
Un succès grandissant
Cette année, elle n’aura jamais attiré autant de coureurs étrangers. Ils seront emmenés par une armada de Japonais, une centaine, suivi par des Néo-Zélandais. « Nous n’avons jamais eu autant de Kiwis et c’est grâce à la mobilisation de personnes comme Sally Pepperman, notre correspondante développement marathon en Nouvelle-Zélande, qui fait là-bas un travail remarquable pour inciter les coureurs à venir, explique Bruno Dumet. Devant le succès rencontré, nous allons développer ce travail de démarchage dès l’an prochain en Australie. » Pour l’organisation, il faut que les compétiteurs étrangers, invités ou non, puissent venir sur le territoire d’une part pour assurer la pérennité de la course et, d’autre part, pour que le territoire en récolte des bénéfices. Comme l’explique Bruno Dumet : « Le marathon devient au fil des ans une composante des plus intéressantes pour notre tourisme et notre économie. Ce sont jusqu’à cinq à six accompagnants par coureur et sur plusieurs jours dans les boutiques, les restaurants ou les hôtels du territoire. Il est donc important que nos équipes se mobilisent pour attirer toujours plus de compétiteurs. »
Des partenaires fidèles
D’ailleurs, l’organisation met en avant un package intéressant pour les coureurs privés comprenant les déplacements ou le logement. Sur ce dernier point, le comité organisateur compte sur un partenariat avec le Château royal. « Dynamisme, esprit sportif, une vision internationale, nos équipes véhiculent les mêmes valeurs que le marathon. Quoi de plus normal que de s’associer à l’événement », explique Charlotte Michel, la directrice des ventes et marketing du complexe hôtelier.
Les autres courses
Le marathon, c’est aussi l’occasion de participer à un semi ou aux 10 km, les deux autres courses de la journée. 400 personnes sont attendues sur le semi-marathon qui se déroulera en même temps et autant sur les 10 km un quart d’heure après, à 7h15. En n, une course pour les enfants (entre 8 et 13 ans), le challenge Agnès Bernard, se déroulera à partir de 10 h 30. Les inscriptions se font jusqu’au vendredi 24 août quel que soit le parcours choisi, marathon, semi, 10 km. « Nous voulons que ce dimanche toute la famille se retrouve sur le site et à chacun sa course », conclut Bruno Dumet. La remise des prix se déroulera à 18 heures sur le terrain de l’hippodrome de Nouméa.
Les favoris
Si les Calédoniens avec Ludovic Lanceleur ou Patrick Vernay doivent s’aligner au départ de ce 36e marathon international de Nouvelle-Calédonie, les grands favoris seront cette année encore les Japonais.
Ils seront emmenés par Yuki Kawachi, le vainqueur du dernier marathon de Boston. (Photo) Côté néo-zélandais, il faudra suivre de près le vainqueur du marathon de Wellington 2018, Patrick McKenna.
C.S
