Le camp de l’île de Manus installé par l’Australie pour les demandeurs d’asile a officiellement été fermé après avoir été jugé inconstitutionnel par la Cour suprême de Papouasie Nouvelle-Guinée. Tandis que l’eau et l’électricité ont été coupées et que les vivres se font de plus en plus rares, les migrants ont été appelés à se rendre dans trois centres de transition.

Mais environ 600 hommes s’y sont barricadés craignant pour leur sécurité, alors que certains habitants se montrent hostiles envers eux. Les autorités, qui ont indiqué qu’elles prendraient les mesures appropriées pour que la sécurité soit assurée, ont aussi menacé d’utiliser la force si les réfugiés ne sortaient pas du camp d’ici samedi.  La police et les services de l’immigration ont rasé les abris des détenus et détruit les poubelles dont ils se servaient pour recueillir l’eau de pluie. Les ONG craignent pour leurs vies…

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