L’Union européenne est bien présente dans le Pacifique. C’est ce qu’a rappelé le directeur général de la coopération internationale, de passage en Nouvelle-Calédonie cette semaine. Les discussions ont porté sur le futur partenariat de l’Europe avec les pays du Pacifique, mais aussi le financement de projets à dominante environnementale.
Le directeur général de la coopération internationale et du développement, Stefano Manservisi, rencontrait lundi le président du gouvernement. Après une visite de la nouvelle pépinière de l’île Ouen, financée par des fonds européens dans le cadre du projet Integre, les deux hommes ont pu s’entretenir sur le futur de l’Union européenne dans le Pacifique. Si l’UE peut sembler loin du Pacifique, elle est la première puissance d’aide. Mais la concurrence est rude avec l’Australie et la présence de plus en plus importante de la Chine.
Si l’Union souhaite rester présente dans le Pacifique, elle doit revoir ses outils de financement. Aujourd’hui, elle agit dans le cadre des accords de Cotonou qui permettent de financer des projets dans les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique).
Une enveloppe de 4,3 milliards de francs pour des projets environnementaux
La Nouvelle-Calédonie entretient des relations assez étroites avec l’UE. Stefano Manservisi l’a annoncé : la semaine prochaine sera votée une enveloppe budgétaire de 30 millions d’euros (3,6 milliards de francs) alloués au territoire. Un budget que le gouvernement va concentrer sur la formation et l’insertion des personnes les plus éloignées du marché du travail.
Une autre enveloppe de 36 millions d’euros (4,3 milliards de francs) devrait, quant à elle, être consacrée au financement de projets dans les îles du Pacifique, principalement afin de lutter contre le réchauffement climatique ainsi qu’à la préservation de la biodiversité. De manière générale, l’Union européenne souhaite promouvoir des projets qui s’inscrivent dans un développement économique durable et soutenable.
