Les Républicains calédoniens : « On ne doit pas pénaliser le consommateur ! »

Le gouvernement a proposé que les livres soient taxés. Sonia Backes désapprouve et défend les consommateurs. Son groupe a également déposé au Congrès une proposition qui concerne les tarifs douaniers.

Avec l’instauration de la TGC, le gouvernement a proposé que les livres exonérés jusqu’à présent soient soumis une taxe de 3 %. En séance du Congrès, le groupe des Républicains calédoniens a demandé au président du gouvernement et aux élus de retirer ce taux. Sonia Backes a indiqué que c’était « vraiment dommage, dans une Calédonie où il y a un taux d’illettrisme supérieur à 20 % d’en arriver là ! » Elle a donc demandé à Philippe Germain si le gouvernement pouvait s’engager à ne pas appliquer cette TGC sur les livres. La réponse de l’intéressé a été assez étonnante : « Je ne peux pas m’engager sur le taux définitif dans la mesure où je ne sais plus ce qui nous à conduits, depuis l’origine, à faire tel choix. Là, j’avoue que c’est une colle ! »

Achats sur internet

Dans la même ligne de conduite visant à ne pas pénaliser une fois de plus les consommateurs, les Républicains calédoniens ont déposé sur le bureau du Congrès une proposition de loi du pays ainsi qu’une proposition de délibération visant à redonner aux consommateurs la possibilité de faire des achats sur internet aux mêmes tarifs douaniers que par le passé. Les 22 août et 7 septembre dernier, le gouvernement Germain a en effet fait adopter un texte pour baisser le seuil de recouvrement des taxes dont béné ciaient les achats par internet. Ainsi, les Calédoniens qui commandent en ligne sont désormais assujettis à une déclaration en douane à partir de 30 000 F d’achats, au lieu de 100 000 F auparavant et doivent donc s’adresser à un transitaire. Des droits de douane dès 500 F au lieu de 3 000 F sont aussi exigés.

Les Républicains calédoniens indiquent : « Une nouvelle fois nous constatons et dénonçons avec force les méthodes de Calédonie ensemble qui pénalisent lourdement et injustement les consommateurs calédoniens, en l’occurrence ceux qui ont pris l’habitude de faire des achats ponctuels et spécifiques sur internet de produits qu’ils ne trouvaient pas forcément sur le marché local. »

C.S