Les Républicains calédoniens à Kaméré

Réunion publique des Républicains calédoniens sur le référendum mardi soir dernier à Kaméré. Devant une foule bigarrée et mixte de plus de 80 personnes, les élus du parti de Sonia Backes ont insisté sur l’importance de la mobilisation en faveur du non au référendum du 4 novembre.

U n vote massif contre l’indépendance, avec un écart de voix le plus large possible, autour de 70/30, « nous mettrait dans de meilleures conditions de discussion pour éviter les deuxième et troisième référendums, qui prolongeraient la période d’incertitude que nous connaissons actuellement », a martelé la présidente du parti. « On ne voit pas pourquoi, les indépendantistes demanderaient à confirmer une fois, deux fois, un résultat qui leur sera défavorable : il faudra parler d’autre chose, d’un vrai projet de société pour un destin commun », a complété l’ex-sénateur Simon Loueckhote. Les questions de la salle portaient, elles, sur des aspects plus pratiques, liées à la vie quotidienne : que serait la Calédonie sans les 150 milliards de transferts de la France ? « L’indépendance n’est guère viable aujourd’hui », a par exemple reconnu un sympathisant indépendantiste, qui pourtant votera non le 4 novembre.

Pourquoi ? Pour conserver l’aide médicale gratuite, un système de santé performant et accessible à tous, la retraite et le complément de retraite de solidarité, pour que l’école reste gratuite pour tous les jeunes sans exception, non pas comme au Vanuatu où les familles choisissent l’unique enfant à qui l’on pourra payer des études. « La France nous protège » de ces travers, ont conclu les élus Républicains calédoniens.