Les principales réactions politiques en métropole après la victoire du non

Gérard Larcher, président du Sénat

« Ce résultat découle en partie de la réussite de la mise en œuvre des accords de Matignon, puis de Nouméa, qui ont permis une très large autonomie au territoire, un rééquilibrage entre le nord, le sud et les îles, une solidarité entre les provinces et la préservation de l’identité kanak. Je ne peux m’empêcher en cet instant d’avoir une pensée pour ces hommes de paix que furent Jean-Marie Tjibaou, Jacques La eur et Michel Rocard. » (communiqué)


Laurent Wauquiez, président des Républicains

« Nos compatriotes de Nouvelle-Calédonie ont affirmé aujourd’hui avec clarté leur appartenance à la République française. (…) En ce jour si important pour le Caillou, je garde en tête ces mots du général de Gaulle adressés il y a 52 ans aux Calédoniens : ‘’Vous avez un rôle français à jouer dans cette partie du monde. Vous êtes un morceau de la France, vous êtes la France australe’’. » (communiqué)


Christian Jacob, patron des députés LR

« C’est beaucoup de satisfaction après notre engagement permanent, au moment où le Premier ministre avait choisi la neutralité. Maintenant, ce qui compte, c’est l’économie calédonienne, elle a besoin de stabilité et il ne faut pas la perturber avec de nouveaux référendums. » (déclarations à l’AFP)


Philippe Grangeon, délégué général par intérim de La République en Marche

« Le résultat historique de ce premier référendum xé par l’Accord de Nouméa ouvre une page nouvelle de notre histoire commune. Elle oblige l’ensemble des acteurs politiques à poursuivre sur la voie du dialogue et du respect de l’ensemble de la société calédonienne. » (communiqué)


Marine Le Pen,présidente du Rassemblement national

« Ce formidable attachement des Calédoniens à la France doit se traduire très vite par la proposition d’un nouveau texte qui ancrera définitivement la Calédonie à la France (…) Nous demandons au président de la République, compte tenu des résultats, d’engager sans délai les démarches nécessaires auprès de l’Onu a n que la Nouvelle-Calédonie soit retirée de la liste des territoires à décoloniser. » (communiqué)


François Bayrou, président du MoDem

« La réconciliation peut l’emporter. Si on regarde l’histoire des dernières décennies, alors on voit que, chaque fois l’affrontement, le conflit, la haine sont plus forts que la passion de la réconciliation. Pour une fois, la réconciliation l’emporte. » (France Inter avec Le Monde)


Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI

«L’UDI se félicite du choix largement majoritaire de nos compatriotes calédoniens de rester dans la République française. » (Twitter)


Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l’Essone

« Ils ont réaffirmé leur attachement à la République et refusé le chaos qu’aurait pu provoquer cette indépendance. La France doit être ère d’avoir partout dans le monde ces territoires ultramarins qui constituent une véritable richesse et participent au rayonnement de notre pays sur les cinq continents. La France doit aujourd’hui prendre conscience de la nécessité de créer un partenariat gagnant- gagnant entre la Nouvelle-Calédonie et la Métropole pour continuer à développer ce territoire qui est une richesse économique, culturelle et touristique pour notre pays. » (communiqué)


Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste

« La gauche socialiste est fière d’avoir fortement contribué à la paix, d’avoir reconnu la dignité du peuple kanak et d’avoir engagé ce processus unique. La pleine détermination des peuples à disposer d’eux-mêmes est une valeur fondamentale pour les socialistes. » (communiqué)


Nicolas Sarkozy

« Une forte majorité de Calédoniens a souhaité que la Nouvelle-Calédonie reste française. J’en suis personnellement heureux pour ce territoire si cher à mon cœur. Ce résultat net doit permettre le dialogue pour continuer à bâtir une Nouvelle- Calédonie française dans la paix. » (Twitter)


Alain Christnacht, haut-fonctionnaire, ancien haut- commissaire en Nouvelle-Calédonie, artisan de l’Accord de Nouméa

« C’est un succès pour la démocratie (…) Se pose aujourd’hui la question de la tenue d’autres référendums. L’Accord de Nouméa o re en e et la possibilité d’organiser deux autres scrutins, en 2020 et en 2022. Ces référendums ne se produiront que si un tiers des membres du Congrès le demandent. Ce sera le Congrès qui sera élu en 2019. On peut penser que les indépendantistes, avec le résultat qu’ils ont obtenu, auront un tiers du Congrès. Ce sera à eux, au fond, de décider s’ils veulent reposer la question ou pas. Ou bien on se met d’accord sur une nouvelle solution entre la grande autonomie et l’indépendance très partielle, ou bien on fera un nouveau référendum. Mais ce sera assez lancinant. On ne va pas passer quatre ans en campagne électorale sans rien faire, ce serait catastrophique sur le plan économique » (RCF)


François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine (UPR)

« Un résultat qui aurait été bien plus large encore si le corps électoral avait été ouvert à tous les citoyens français résidant en Nouvelle- Calédonie. Ce résultat fait aussi ressortir le caractère incongru du refus de Macron de prendre position contre l’indépendance lors de son voyage sur le territoire au mois de mai dernier. Les Calédoniens ont voté la protection française dans une zone où il faut faire porter le message de la France et de la francophonie. L’heure est maintenant aux négociations avec toutes les forces vives du pays, l’UPR forme le vœu que toutes les composantes de la population de Nouvelle-Calédonie regardent désormais l’avenir ensemble de façon fraternelle et pacifiée au sein de la République française. »


Manuel Valls, ancien Premier ministre

« Avec une participation exceptionnelle, les Calédoniens ont fait le choix clair de la France. Il appartient désormais à tous, dans le respect de chacun, de préparer l’avenir de la Nouvelle- Calédonie. Je suis fier d’avoir participé à la réussite de ce processus. » (Twitter)


Florian Philippot, ancien numéro deux du Front national, eurodéputé et chef des Patriotes

« Quel bonheur ce choix clair, net et précis pour la France ! Vive l’outre-mer ! » (Twitter)


Ségolène Royal, actuelle ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles

« Il y avait une aspiration très forte à rester dans le modèle français, ce qui prouve que quand même le modèle français, qui est si souvent contesté, a du bon. (…) Il faut leur donner plus d’autonomie encore dans le domaine du développement économique, en particulier en laissant la Nouvelle-Calédonie – mais les revendications sont les mêmes dans les Antilles – conclure des accords commerciaux avec les pays de cette zone. » (LCI)

C.S