Le début d’un nouveau virage pour Femmes Funk

Un air de renouveau souffle sur le plus ancien et récurrent festival de musique du territoire. Cette 19e édition est marquée par l’arrivée d’une nouvelle direction pleine d’idées et d’énergie, l’ouverture aux autres disciplines et une attirance certaine pour l’expérimentation. Sans compter l’entrée du festival à l’Arène du Sud de Païta… Sacha Terrat, le nouveau directeur nous dit tout.

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Sacha Terrat,  directeur du Festival Femmes Funk

DNC : C’est donc sur vos épaules que repose l’organisation de cette 19e édition. Comment s’est fait le passage de flambeau ? 

Sacha Terrat : Cela faisait un moment que Marie-France Auguet, ancienne directrice, exprimait le souhait de passer la main et de se lancer dans d’autres projets. 19 ans de festival, ce n’est pas rien et je pense qu’elle souhaitait aussi un second souffle. Elle m’a proposé, comme à d’autres, et j’ai accepté. La présidence de l’association organisatrice est Towanda Prod et David Gabriel-Robez est le nouveau président. Il arrive de l’île de la Réunion où il a été notamment collaborateur du Sakifo Festival, un gros événement. Il a tout le côté administratif et institutionnel et je suis plus dans la création. On se complète pas mal.

Mais c’est néanmoins à Marie-France que l’on doit la programmation internationale de cette 19e édition. Et on fonctionne encore en trio dans le sens où elle est là, derrière nous. On ne remplace pas 19 ans d’expérience !

DNC : Autre changement, celui du lieu, bien sûr. Est-ce que cela va ensemble ?

Sacha Terrat : Oui, bien sûr, tout est lié. On a vu aussi que l’Arène était intégrée depuis un an environ par la population comme un lieu de spectacle. Je trouve qu’il y a eu vraiment beaucoup de concerts cette année et je pense que c’est vraiment une bonne chose que les gens se déplacent et de ce fait valident cet endroit. Nous, en tant que festival de renommée, c’est cohérent qu’on aille également par notre présence valider cet endroit et montrer comment on peut l’exploiter différemment.

DNC : Justement on connaît généralement l’Arène avec une grande scène, on l’a vue aussi évoluer avec le Festival des arts martiaux, comment va s’organiser Femmes Funk sur place ?

 

Sacha Terrat : On a prévu trois scènes, trois espaces différents. On crée autour de l’Arène un village gratuit avec des exposants et une petite scène avec des surprises et notamment des spectacles internationaux, des danses. On crée en fait une rue marchande à côté du parc pour enfants. Et après, on a les deux scènes payantes avec un accès unique.

Le lieu en plus nous apporte une certaine facilité, le parking, les infrastructures et un enthousiasme important de l’équipe qu’on doit souligner. Même si c’est une salle de sport, c’est à nous d’être créatifs et c’est ce que l’on a fait.

Je pense que le festival est assez fort, solide pour être transposé partout. Rappelez-vous au Mont-Dore…

DNC : Par contre au niveau de la programmation, on observe un retour marqué à la féminité.  C’était une volonté particulière ? 

Sacha Terrat : Oui, ce renouveau est pour nous l’occasion de dépouiller ce festival de tout et de voir ce qu’il reste, ce qui en fait la colonne vertébrale. Et le cœur de ce festival, c’est bien de mettre en avant les femmes artistes alors que ca peut être encore un peu compliqué par ailleurs. Et si ce festival plaît toujours autant et que les gens réclament la présence des femmes sur scène, c’est que le souci n’est pas encore vraiment réglé et qu’il est nécessaire de continuer dans cette voie. En tout cas, on vous propose vraiment cette année, un beau tableau de femmes…

 

Demandez le programme

Le Festival Femmes Funk c’est du 30 septembre au 6 octobre avec des rendez-vous à La Foa (Tyssia), au kiosque à musique (Tétradanse), à Ouvéa (Lisa Simone), Koumac (Flavia Coelho), Koné (Nawel Ben Kraïem. Le festival à l’Arène du Sud se déroule du 1er au 4 octobre.

Découvrez tout le programme et les artistes sur :

www.festivalfemmesfunk.com

Ou sur Facebook : Festival Femmes Funk 19e édition.