L’avenir en confiance répond à Calédonie ensemble

En réponse à Calédonie ensemble accusant Sonia Backes et L’avenir en confiance de vouloir baisser le pouvoir d’achat des Calédoniens, les intéressés ont publié un communiqué cette semaine. La liste loyaliste parle « d’échec et de mensonge » à propos du parti de Philippe Gomès.

Le parti de Philippe Gomès a donc accusé L’avenir en confiance de vouloir baisser le pouvoir d’achat après l’intervention de Sonia Backes sur le plateau de NC La 1ère. Propos qui ont pour beaucoup étaient mal interprétés, laissant la porte ouverte aux commentaires de Calédonie ensemble. Comprenant par exemple que Sonia Backes voulait augmenter la TGC d’un point, plutôt que de comprendre que les taux de la TGC devaient être revus et simplifiés pour être au final moins impactants et plus faibles dans leur ensemble, ce qui permettrait d’en prendre une partie, voire un point, à destination d’un volet social.

L’avenir en confiance remet donc les pendules à l’heure en disant tout d’abord que « Calédonie ensemble est atteint d’amnésie préfectorale ». Le parti des Philippe Germain et Gomès oubliant volontairement « le matraquage fiscal de 15 milliards d’impôts et taxes supplémentaires, organisé depuis cinq ans, la destruction de plus de 2 000 emplois, l’annonce de baisse des prix ».
Sonia Backes a indiqué que le premier objectif de L’avenir en confiance est de redonner du pouvoir d’achat à travers un nouveau contrat social, dévoilé ces jours-ci et présenté plus haut dans son ensemble. « Nous comprenons alors que le bilan de Calédonie ensemble soit lourd à porter et que Philippe Gomès et Philippe Germain souhaitent faire assumer la responsabilité à d’autres, quitte à détourner leurs propos. »

Quid de la SLN ?

L’avenir en confiance, toujours dans son communiqué, revient sur la situation de la SLN et parle du « refus de Philippe Gomès et de Philippe Germain, de prendre toute mesure pour sauver l’entreprise ». Ils préfèrent « caricaturer les propositions de L’avenir en confiance. »

L’avenir en confiance précise que la cessation de l’activité de la SLN occasionnerait la destruction de 2 000 emplois directs, 3,8 milliards de cotisations sociales en moins et donc une faillite de nos régimes sociaux, 1,6 milliard de hausses du régime chômage qui ne pourrait être assuré que pendant six mois. Partant de ce constat, la liste demande à Philippe Gomès, qui détient aujourd’hui tous les pouvoirs avec la présidence du gouvernement, d’Enercal, de la province Sud et un siège au conseil d’administration d’Eramet, « d’agir, de sauver l’entreprise plutôt que de privilégier les communiqués de presse. »

C.S