La tuerie de Christchurch fait réagir Facebook

Dans un long pamphlet, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a exposé ses idées pour créer un « internet plus sûr ». Une prise de position intervenant peu après la tuerie de Christchurch dont la diffusion en direct sur le réseau social avait suscité de vives critiques.

La régulation que propose Zuckerberg s’articulerait autour de quatre domaines : les contenus violents et haineux, l’intégrité des élections, les tentatives d’interventions étrangères dans la politique interne d’un pays et la portabilité des données.

La veille, Sheryl Sandberg, numéro 2 de la firme, avait déjà annoncé le renforcement des règles pour utiliser Facebook Live et la recherche d’une technologie plus efficace « pour identifier rapidement les versions modifiées (par montage) de vidéos violentes et empêcher les gens de les repartager ». Les publications ayant trait au suprématisme ou nationalisme blanc ne seront plus tolérées.

Tout en faisant des propositions, Mark Zuckerberg a demandé aux régulateurs et aux gouvernements de jouer « un rôle plus actif ».

© Justin Sullivan/Getty Images/AFP