Intoxications à la cantine : la faute à un fond de sauce

S ur la base des investigations conduites par la Dass et la Davar, le gouvernement a apporté des précisions sur les incidents survenus dans les écoles Victorien-Bardou à Dumbéa et Marguerite-Arsapin à Nouméa. Pour la première école, une toxine d’origine bactérienne est suspectée. Pour la seconde, les analyses bactériologiques réalisées à Newrest ont montré une forte contamination bactérienne d’un fond de sauce lyophilisé acheté régulièrement auprès d’un distributeur local. Le germe identifié (Bacillus cereus) produit des toxines résistantes à la chaleur, qui provoquent des vomissements. Les raisons qui ont permis un tel développement ne sont pas encore établies, précise le gouvernement. Des prélèvements ont été transmis en Métropole pour des analyses supplémentaires.

Pointée du doigt à chaque épisode, Newrest a souhaité rappeler dans un communiqué qu’elle avait été innocentée dans les premiers cas d’intoxication supposés. L’entreprise estime que rien ne justifie un tel « acharnement » et a décidé de porter plainte contre X afin que toute la lumière soit faite sur ces faits.
Pour les derniers évènements, elle souligne qu’il est prématuré d’incriminer qui que ce soit, que la bactérie en cause n’est pas systématiquement recherchée dans les matières premières mises sur le marché ni exigée dans les critères microbiologiques locaux ou dans la réglementation européenne. Au moins trois parents auraient déjà porté plainte contre Newrest.