Sélectionnés lors d’un programme d’auditions sans précédent, les 63 candidats aux live du Grand Casting ont été présentés vendredi dernier. Ils se produiront à la fin du mois au Nouvata pour espérer décrocher le titre de Voix d’or du Caillou, voire une place à The Voice France…

Ambiance festive à la province Sud vendredi dernier, à la hauteur visiblement de cette folle aventure. Sur un podium improvisé, les 63 candidats retenus au Grand Casting affichaient un large sourire devant leurs soutiens, les photographes et les partenaires de l’évènement. Il faut dire que pas moins de 700 personnes ont été auditionnées ces six derniers mois à travers le territoire. « C’est un programme hors du commun puisque, depuis le 15 mars, nous avons fonctionné à raison de deux à trois journées d’audition par semaine, non-stop, aussi bien sur les communes du Grand Nouméa qu’en brousse, jusqu’aux dernières auditions à Lifou la semaine dernière », commente Xavier Vergès, producteur et directeur de casting. Un travail colossal né d’un engouement particulièrement important à la fois des candidats et du public. « Il y a d’abord toutes ces personnes de tous âges, de toutes ethnies qui sont venues devant le micro s’essayer à l’exercice, se félicite Xavier Vergès. Et puis on ne s’attendait pas non plus à avoir autant de fans : on a dépassé les 20 000 sur Facebook, on en est à 250 000 à 400 000 vues sur les vidéos par semaine ! Je n’ai jamais vu ça et c’est une grande source de satisfaction. »

Une belle expérience

La satisfaction se fait également ressentir dans les rangs des candidats. Dans la sélection kids figurent 21 jeunes, âgés de 9 à 16 ans, dont Anaïs Niautou, 16 ans, habitante de Népoui. « J’ai passé mon audition le 6 juin à Bourail pour me faire une expérience. Je n’ai pas beaucoup confiance en moi et je me suis dit que c’était une façon de montrer aux gens que l’on peut y arriver quand même. » La jeune fille chante depuis toujours, mais n’a jamais pris de cours. Elle a chanté en audition Je m’en vais, un titre de Vianney. Le plus compliqué ? « Avoir les caméras sur nous, c’est très compliqué, impressionnant, mais après, on s’y fait. » Plus loin, nous trouvons Yohan Tjohoredjo, 34 ans, du Mont-Dore. Engagé dans la sélection amateurs comprenant 21 candidats de 17 à 37 ans, cet esthéticien a lui aussi tenté sa chance « pour l’expérience », « pour voir où ca peut mener », pour rencontrer également d’autres gens, d’autres artistes et être « évalué par des professionnels de la musique ». Yohan chante depuis l’âge de 12 ans et il a interprété, pour le Grand Casting, SOS d’un Terrien en détresse, de Daniel Balavoine. « Les auditions se sont bien passées et je suis évidemment très heureux d’être sélectionné. J’étais confiant, mais on ne sait jamais, commente-t-il. C’est vraiment une belle aventure, on a développé des affinités, on partage aussi des bons moments de musique, on chante ensemble, c’est que du bonheur ! » En live, il continuera à rêver, cette fois sur Imagine, de John Lennon…