Gigawatt 2017 : « Un événement qui a de l’énergie »

Tous prêts pour la 23e édition de la Gigawatt ! L’épreuve a été présentée par Énercal et ses partenaires, avec, au programme, quatre parcours, 1 500 participants attendus, 150 bénévoles, un record à battre et peut-être la victoire de la première équipe mixte, Ludovic Lanceur et Leslie Nowicki.

La classique du barrage de Yaté n’a pas pris une ride et ce sont une nouvelle fois, ce dimanche, des milliers de coureurs encore qui affronteront la terre rouge du Sud. « C’est encore une fois l’occasion d’organiser un grand événement rassembleur autour du chemin de l’électricité, de l’énergie, de la consommation, autour d’Énercal et de ses bénévoles. Se rassembler sur ce barrage de Yaté qui évoque le renouvelable. Une course bien rodée qui s’adresse aux confirmés comme à la famille. Avec la Gigawatt, il y a toujours une course qui vous correspond ! » C’est en ces termes que le directeur général, Jean-Michel Devéza, a présenté la 23e édition de la Gigawatt, dont le départ sera donné depuis le barrage et qui accueille chaque année environ 1 500 participants. « C’est une épreuve à part entière, proche de Nouméa, qui attire beaucoup de monde, mais surtout de nouveaux participants, des gens qui n’ont jamais osé participer à une course. C’est un véritable tremplin », souligne Patrick Ventura, le directeur de course de la Gigawatt.

Quatre distances, quatre difficultés

L’organisation a prévu quatre distances avec, pour les meilleures équipes (deux coureurs), la Gigawatt 30 km, avec un départ du barrage pour suivre la ligne 150 Kv et une arrivée aux Bois du Sud. Un tracé que les concurrents connaissent bien et qui, selon le temps et le niveau du lac, pourrait faire tomber le record qui est de 2 h 24. « L’avantage du parcours, c’est qu’il est identique d’année en année et on peut ainsi se caler sur un temps de référence pour essayer de le battre. À partir des 10 km, on attaque les choses sérieuses sachant qu’il faut s’économiser dans la première partie et faire attention aux pierres qui sont près du bord pour ne pas se blesser. La côte des 20 km est toujours dure et le final superbe », explique Ludovic Lanceur, vainqueur l’an passé.

Viennent ensuite les parcours des 20 et 10 km qui se font respectivement, pour les meilleurs, en 1 h 30 et 50 minutes. Enfin, cette année, l’organisation a prévu un parcours de 4 km de 20 minutes réservé aux jeunes (à partir de 10 ans) sans classement et aux amateurs, adultes, qui voudraient le faire en marchant par exemple, pour découvrir le site et l’épreuve. Du côté du comité de course, Patrick Ventura précise dans les recommandations : « On ne le dit jamais assez, surtout aux amateurs, mais même s’il y a des postes de ravitaillement, il faut toujours partir avec de l’eau même sur le 10 km, avec une obligation de deux litres par personne. C’est indispensable et puis, n’oubliez pas un chapeau ou une casquette. »

Des départs échelonnés

Pour la première fois, il est prévu de faire partir les coureurs en fonction de la distance dans laquelle ils sont inscrits alors qu’auparavant tout le monde partait en même temps. «Que les coureurs ne s’inquiètent pas. Des zones 30, 20 et 10 km seront prévues sur le site pour «parquer» les participants ils devront les rejoindre en fonction de leur distance, précise Patrick Ventura. Cela ne change en rien la question des navettes. Comme tous les ans, il faudra se rendre à l’arrivée de sa distance de course et prendre ensuite les navettes qui iront jusqu’à la zone du départ. N’oubliez pas de vous présenter munis de votre ticket. Les dernières partiront à 6 h 30 ! »

Une équipe mixte pour la victoire

Pour la première fois depuis l’existence de la Gigawatt, une équipe mixte tentera de remporter l’épreuve. « C’est notre objectif et nous nous préparons depuis quelques mois déjà », explique Ludovic Lanceleur qui, pour ce pari osé, sera accompagné de Leslie Nowicki, première féminine il y a quelques jours à Deva et championne du monde de trail. « On est motivé comme des fous, on a notre tactique », explique le champion qui a remporté l’épreuve l’année dernière en compagnie de Mickael Leclerq en 2 h 38 sous un soleil de plomb. « Mon travail sera de faire du tractage sur le plat, car Leslie n’aime pas cela, mais elle est très puissante dans les montées. Le plus dur sera de contrôler les descentes où il faudra en garder un maximum sous le pied, car musculairement, ce sont des passages éprouvants qui laissent des traces physiques. On s’est fixé notre régime, notre vitesse. »

Rendez-vous ce dimanche !

Infos complémentaires (dossards, parcours, sécurité, etc.) sur gigawatt.nc


Un événement écoresponsable

Depuis sa création en 1995, Énercal a tenu à ce que la Gigawatt soit et reste un raid de pleine nature respectueux de son environnement. Toutes les installations liées à la course sont mobiles et non invasives, les banderoles, oriflammes réduits au strict minimum. Les équipes de l’organisation évacuent le balisage et les déchets inhérents à la course dans la foulée des derniers coureurs. Énercal prend à sa charge le nettoyage du site des Bois du Sud après l’événement et contribue au reboisement. Enfin, les 6 000 gobelets plastiques jetables utilisés sur les points de ravitaillement sont remplacés par des gobelets réutilisables « éco-cup », qui sont récupérés après la course, nettoyés et réutilisés l’année prochaine.

C.Sch. Photo : ENERCAL