Fête de la citoyenneté : Sonia Backes monte au créneau

Lundi, 24 septembre, date de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France il y a 165 ans, la Fête de la citoyenneté était célébrée dans tout le territoire, mais de deux manières. L’occasion pour la présidente du LRC de s’exprimer.

Un millier de visiteurs sont venus au centre culturel Tjibaou pour une journée du gouvernement où plusieurs espaces citoyens ont été mis en place pour débattre de la citoyenneté bien sûr, mais aussi de la culture et de l’identité. Du côté du Mwa Ka, l’ambiance était, comme tous les ans, plus politique. Le comité 150 ans après a organisé une journée où les discours centrés sur le « oui » au référendum du 4 novembre se sont succédé.
Mais pour Sonia Backes, qui était le week-end dernier à la Foire de Koumac (photo), le message de ce 24 septembre est clair : « Il y a 165 ans, la Nouvelle-Calédonie devenait une terre de France. Nous avons toutes les raisons d’être fiers de ce que la France a fait pour accompagner les Calédoniens à construire la Calédonie d’aujourd’hui. Et pourtant, cette date est devenue la Fête de la citoyenneté. Ceux qui nous gouvernent ne parlent plus de la France en ce 24 septembre comme s’ils avaient honte d’être français. » La présidente des Républicains calédoniens a tenu à dire : « Pour moi, il n’y aura pas de Fête de la citoyenneté tant qu’il y aura des milliers de Calédoniens de cœur, exclus du corps électoral, donc de la citoyenneté. » Et de rajouter : « Quand ceux-là retrouveront leur droit de vote, quand il n’y aura plus de « sous citoyen » en Nouvelle-Calédonie, là nous pourrons, ensemble, célébrer la citoyenneté. Pour moi, ce 24 septembre est et restera le symbole de la Calédonie française. Plus que jamais à 40 jours du référendum. »

C.S