Développer les menus végétariens dans les cantines

Photo prise le 4 septembre 2009 ‡ Saint-Michel prËs d'AngoulÍme, d'enfants dÈjeunant dans la cantine scolaire de l'Ècole maternelle Charles Perrault, faisant partie des Ècoles maternelle et primaire pour les 180 ÈlËves desquelles un couple de la commune de 3.200 habitants, qui avait remportÈ la somme de 50 millions d'euros ‡ l'Euromillions en mars 2009, a dÈcidÈ d'offrir la cantine scolaire pour un an. Cela reprÈsente un don de 70.000 euros, soit environ 400 euros par famille. AFP PHOTO / ROMAIN PERROCHEAU

Greenpeace vient de lancer une pétition en Métropole afin de développer les menus végétariens dans la restauration scolaire. Selon une enquête participative, menée par l’ONG entre septembre 2017 et février 2018 représentant 12 000 contributions sur près de 3 200 communes, les enfants mangeraient trop de viande ou de poisson. Les résultats montrent que 69 % des enfants ne mangent jamais végétarien à la cantine. Autrement dit, ils ont systématiquement de la viande ou du poisson dans leur assiette. Si Greenpeace s’intéresse à cette question, c’est qu’elle a un impact considérable sur l’environnement. L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Introduire une à deux journées végétariennes chaque semaine permettrait de limiter les conséquences sur l’environnement et les ressources naturelles. Et c’est sans compter sur l’équilibre alimentaire des enfants. Toujours selon l’enquête de l’ONG, le régime alimentaire des écoliers contiendrait deux à quatre fois trop de protéines animales. Un déséquilibre qui peut être à l’origine de surpoids voire d’obésité. Pour faire bonne mesure, l’ONG propose des menus végétariens équilibrés adaptés à la restauration scolaire. La pétition vise à introduire deux repas végétariens par semaine à l’horizon 2020. Un changement respectueux de l’équilibre alimentaire des enfants et qui serait au passage l’occasion de découvrir de nouvelles saveurs. Et en Nouvelle-Calédonie, où en sommes nous ? De la même façon qu’en Métropole, la protéine animale règne en maître sur les menus des cantines sans qu’il n’existe toutefois d’étude permettant de l’affirmer et de le mesurer.