Démantèlement du Kea Trader : « faire participer les entreprises locales »

L’intercluster NC, qui regroupe plus de 150 entreprises intervenant dans les filières maintenance, déchets, maritime ou d’expertise, a alerté par courrier le 29 janvier le haut-commissaire de la République sur « l’importance et les enjeux que représente le démantèlement du Kea Trader ». Tandis qu’il se dit que l’armateur, Lomar Shipping, envisage de confier cette tâche à une société chinoise, les entreprises calédoniennes insistent auprès de l’État (qui pourra ou non accepter la proposition) pour être associées à ce chantier d’envergure « à fortes retombées économiques, mais également sociales ». Si elles étaient associées au mandataire du marché, disent les entreprises, elles auraient « l’opportunité de démontrer, à l’international, leur capacité à effectuer de telles opérations, et ainsi étendre leur renommée pour le développement de futurs projets dans le domaine du maritime ». La réponse est attendue.

En ce qui concerne les transmissions d’information sur l’état de l’environnement, l’association EPLP a fait de son côté un compte rendu de sa réunion avec le secrétariat général du gouvernement. Sept mois après l’échouement, indique EPLP, le rapport d’échouement est toujours attendu. Mais ici, la Nouvelle-Calédonie n’aurait « pas la main », contrairement à l’État. Également attendus avec impatience : les résultats des analyses sur les hydrocarbures du bateau, sur les boulettes retrouvées sur les plages, ainsi que sur les produits de la mer. Ces informations devraient bien être communiquées par le gouvernement. EPLP s’interrogeant enfin sur la présence ou non à bord « d’impompables », de résidus de filtration du fuel de moteurs… Réponse, là aussi, à suivre.

C.M. ©FANC