De quelles réserves parle-t-on ?

Photographie rÈcente d'une mine de nickel ‡ ciel ouvert de Nouvelle-CalÈdonie, quatriËme producteur mondial de nickel. La montÈe en puissance de l'exploitation du nickel en Nouvelle-CalÈdonie va conduire industriels et scientifiques ‡ travailler ensemble pour un dÈveloppement durable, prÈservant le patrimoine naturel unique au monde de cet archipel du Pacifique sud. Du 15 au 20 juillet 2003, 150 chercheurs originaires de 22 pays seront rÈunis ‡ NoumÈa sur le thËme de "la prÈservation et la restauration Ècologique en environnement minier". AFP PHOTO MARC LECHELARD

On entend parler de bradage de notre patrimoine minier, mais de quel patrimoine minier dispose-t-on ? Les chiffres du comité stratégique industriel sont clairs et ont servi de base aux discussions qui se sont déroulées en février 2012. Des discussions qui n’ont pas abouti faute de consensus. Mais la réalité des chiffres est là : la Calédonie dispose, selon les estimations officielles, de 13 millions de tonnes de nickel contenu dans les garniérites et environ 20 millions de tonnes contenues dans les latérites. En prenant une hypothèse haute, où tous les acteurs produiraient à leur maximum de capacité, à savoir 60 000 tonnes pour la SLN, Vale, KNS, Gwangyang en Corée et les petits mineurs (l’équivalent exporté de 60 000 tonnes de nickel métal contenu), soit 300 000 tonnes de nickel métal par an, la Calédonie pourrait donc produire pendant plus de 100 ans.