Ce samedi, la finale de la Ligue des champions océanienne

C’est désormais acquis, le prochain vainqueur de la Ligue des champions océanienne sera calédonien. Reste à savoir qui de Hienghène ou de Magenta parviendra à décrocher le titre, samedi 11 mai, au stade Numa-Daly qui devrait faire le plein pour l’occasion.

Historique. Non pas un club calédonien en finale de la Ligue des champions océanienne, mais bien deux. Jusqu’à présent, un seul club était parvenu à se hisser en finale de ce championnat. C’était Magenta en 2005. Le club nouméen s’était incliné face à Sydney deux buts à zéro. Cette année sera donc historique pour le football calédonien qui placera, quoi qu’il arrive, deux de ses clubs sur les plus hautes marches du podium du championnat le plus prestigieux d’Océanie. Au passage, les Calédoniens enlèveront un titre que les Néo- Zélandais ont emporté huit années d’affilée. Et l’enjeu est de taille puisque le vainqueur sera automatiquement qualifié pour les barrages de la Coupe du monde des clubs, sans compter le chèque de 50 millions de francs.

Pour parvenir à ce niveau de la compétition, l’AS Magenta s’est débarrassée d’Auckland City, deux buts à 1. Les buts ont été signés par Kévin Némia, sur coup franc, et Kévin Maïtran, qui a planté le ballon au fond des filets à la 88e minute du match. Une victoire qui s’est faite à onze contre dix après l’expulsion du gardien pour une main en dehors de sa surface de réparation. Hienghène s’est imposé plus franchement, deux buts à zéro, à onze contre onze et face au tenant du titre, Team Wellington. Geordy Gony est le premier buteur à s’être illustré de la tête, suivi par Brice Dahité à la 90e minute. A noter que les deux buts ont été marqués grâce à des passes décisives du capitaine Bertrand Kaï.

Si l’on tient compte des résultats du championnat calédonien de ces dernières années, il n’est pas étonnant de voir ces deux équipes à ce stade de la compétition. Magenta et Hienghène sont les deux meilleurs clubs et comptent dans leurs rangs des joueurs particulièrement efficaces. Mais si la Calédonie a pu s’imposer, c’est aussi grâce à la limitation du nombre de joueurs étrangers autorisés dans les équipes. Ces dernières ne peuvent plus désormais recruter de plus trois joueurs hors d’Océanie et un venant d’un autre pays d’Océanie.

M.D.

©OFC