La mise en œuvre de la tenue commune a suscité quelques remous. Il faut dire que pour les services de l’administration, la mission a plutôt relevé du casse-tête. Pour les parents non plus cela n’a pas toujours été une sinécure notamment pour s’approvisionner. Mais d’après Romain Capron, le directeur de l’enseignement de la province Sud, en charge du dossier, les choses sont désormais rentrées dans l’ordre.

La société délégataire, IPC, a déjà transmis deux bilans à l’institution. À la fin du mois d’octobre, le taux d’équipement était de 97,8 %. Un chiffre plutôt satisfaisant pour l’administration même si 2 % représentent tout de même près de 450 élèves. En ce qui concerne les problèmes de taille, la société IPC dispose désormais d’une cartographie des tailles des enfants qui devrait permettre d’éviter les problèmes de rupture, comme ça a pu être l’année dernière. En 2017, 2 % des élèves auraient eu des difficultés d’approvisionnement pour des questions de taille.

Pour le directeur de l’enseignement, la mise en place de la tenue commune est plutôt satisfaisante. Il aurait reçu de nombreux témoignages de parents satisfaits de cette mesure permettant de lutter contre la vie chère. Sur ce point, il y a toutefois deux écoles. Bien heureusement, les enfants ne passent pas tout leur temps à l’école et peu de parents font porter la tenue commune à leurs enfants pendant les vacances. Les parents doivent donc tout de même acheter des vêtements normaux à leurs enfants. Au lieu de lutter contre la vie chère, la tenue commune ajoute, au contraire, des frais supplémentaires.

Se pose également la question de la qualité. Pour Romain Capron, la qualité des vêtements fabriqués à bas coût en Asie ne pose pas de problème. Reste qu’au sein des associations de parents d’élèves, qui manquent peut-être de concertation et d’une fédération, la question fait régulièrement débat, qu’il s’agisse du maintien des couleurs ou du rétrécissement.

Si les parents d’élèves n’ont pas encore été sollicités, il se pourrait qu’il le soit courant avril. La Direction de l’enseignement a prévu d’organiser une réunion, notamment avec les directeurs d’école afin de faire le point sur le dispositif et son application. Le fait que les polos soient trop froids ou trop chauds sera discuté ou encore la possibilité d’ajouter ou non un couvre-chef.

En attendant, la fourniture des tenues à commencé. Mais attention, sachez qu’IPC n’est pas tenu de vous vendre des affaires à l’unité avant le 1er mars. Avant, la société fournit uniquement des packs complets. Il faut donc attendre cette date pour pouvoir compléter les jeux incomplets. Sachez également que passé cette date, la société est légalement tenue de vendre les articles à l’unité, dans le cas contraire, il faut le signaler à la Direction des affaires économiques au 23 22 50.

M.D.