Avec Jean-Gabriel Favreau, Sonia Backes « fait confiance à la jeunesse calédonienne »

Candidate à la législative dans la 1re circonscription, Sonia Backes fait le pari de la jeunesse et de la compétence. Son suppléant, Jean-Gabriel Favreau, a la trentaine, diplômé de l’université de Nantes en commerce et bien connu dans le monde de l’entreprise, il incarne cette jeunesse calédonienne métissée qui en veut et veut compter dans l’après-Accord… 

« Un suppléant ne doit pas être qu’un symbole », martelait Sonia Backes. Aujourd’hui, elle le prouve. Né à Nouméa, d’une mère vietnamienne et d’un père originaire de métropole, jeune papa d’une petite fille de 6 mois, JeanGab, comme le nomment les étudiants qui viennent lui demander conseil, est jury à la Chambre de commerce et d’industrie pour le recrutement des jeunes BTS.

Il y a trois ans, il a fait le choix de quitter le cabinet de soutien aux entreprises pour lequel il travaillait depuis la fin de ses études pour s’impliquer dans la vie politique calédonienne en s’engageant aux côtés de Sonia Backes au gouvernement, puis au Congrès. Alors, c’est clair, à 32 ans, Jean-Gabriel symbolise ce renouvellement nécessaire de la classe politique calédonienne que souhaitent la plupart des électeurs, avec néanmoins « une certaine expérience de la vie publique et politique ».

En choisissant Jean-Gabriel Favreau comme suppléant, Sonia Backes envoie un signal clair à la jeunesse calédonienne, dans sa diversité, pour leur dire que leur avenir ne doit pas se construire sans eux. « Cette génération, qui n’a encore jamais eu l’occasion de dire ce qu’elle souhaitait pour l’avenir de la Nouvelle- Calédonie, doit pleinement participer aux décisions pour éviter de les subir », appuie son suppléant.

L’expérience après la jeunesse

Dans le même temps, des élus au Congrès, comme Isabelle Lafleur ou d’autres qui ont fait le choix de se mettre en retrait de la vie politique pour favoriser le renouvellement – Didier Leroux, Simon Loueckhote et Pierre Bretegnier – ont affirmé leur soutien à la candidature de Sonia Backes.

Dans la période actuelle de sortie de l’Accord de Nouméa et avec un nouveau président de la République, qu’il faudra accompagner sur sa vision de la Nouvelle-Calédonie, ces derniers ont considéré que seule Sonia Backes avait la force et le courage nécessaire pour défendre la Nouvelle-Calédonie et l’intérêt des Calédoniens à Paris.

M.Sp.