Ânûû-rû Âboro : Quand le cinéma ouvre les yeux

Cette douzième édition propose quinze documentaires, dont une sélection de onze films internationaux et quatre films du Pacifique. Les projections auront lieu à Poindimié (tribu de Baye), mais également à Koné, Nouméa, Boulouparis, La Foa, Thio, Touho et Lifou. L’objectif reste le même : proposer un cinéma que l’on n’a pas l’habitude de voir et qui offre une fenêtre sur les peuples, leur pays, leur vie, leur vision du monde.

Cette édition nous emmènera, ainsi, à Madagascar auprès des anciens résistants du système colonial français, des migrants dans la « jungle de Calais ». Un documentaire revient sur la destitution de la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, un autre s’intéresse au système russe d’enseignement des athlètes de haut niveau.

Dans la sélection Pacifique, le festival propose une immersion à Kiribati, devenu le symbole des effets du changement climatique, dans le quartier du Flamboyant de Faa’a à Tahiti ou de suivre un dialogue de rédemption entre deux Néo-Zélandais, un ancien All Black et un acteur hollywoodien. À l’affiche enfin dans cette sélection, Au nom du père du fils et des esprits d’Emmanuel Desbouiges et Dorothée Tomparent sur Jean-Marie Tjibaou, qui sera d’ailleurs le film d’ouverture du festival. Comme chaque année, plusieurs réalisateurs sont attendus pour évoquer leur travail.

Du 12 au 15 octobre à Poindimié

Prolongation jusqu’au 19 octobre en décentralisation dans plusieurs communes et au centre culturel Tjibaou.

Tout le programme sur www.anuuruaboro.com