Accompagner les malades : l’AQVP recrute

L’AQVP, Association pour la qualité de vie des patients, qui accompagne les malades et les personnes en fin de vie, lance un appel à bénévoles. L’occasion de mieux connaître la vocation et le rôle de cette structure « à la main tendue ».

L’AQVP a été créée en 2001 avec pour vocation « d’apaiser la souffrance psychique, sauvegarder la dignité de la personne malade et soutenir son entourage ». Aujourd’hui, seulement une vingtaine de bénévoles œuvre auprès des malades en fin de vie, en soins palliatifs, mais aussi auprès de ceux qui suivent des traitements lourds, comme les cancéreux. « Nous intervenons à la demande des services du Médipôle, du CHS, dans les cliniques, les maisons de retraite, mais aussi à domicile », explique Catherine, membre de l’AQVP.

Bénévoles recherchés

Face à une demande sans cesse croissante, l’AQVP a besoin de renforts. « Il nous faudrait idéalement plus d’une quinzaine de personnes supplémentaires et sur le Nord aussi. Il n’est pas nécessaire d’être issu du milieu médical, d’ailleurs nos adhérents viennent de tous les horizons socioprofessionnels. Il faut, bien entendu, être motivé et surtout vouer véritablement une partie de son temps aux autres, aux malades », poursuit-elle. Ces accompagnants apportent un réel soutien aux malades et « souvent ils sont les seuls, avec les soignants, à les écouter, échanger. La famille est peut-être loin, ne vient pas ou ne peut parfois pénétrer dans un milieu aseptisé », précise Catherine.

De l’écoute avant tout

Ils donnent au minimum deux heures de leur temps chaque semaine. « Il faut être à l’écoute de la personne souffrante, discret et chaleureux, avoir le devoir de préserver la dimension humaine et respecter la dignité de chacun », précise l’association. Et lorsque le malade est à domicile, la visite d’un bénévole permet aussi de soulager la famille avec un moment de répit.

L’AQVP lance donc un appel aux bonnes volontés, à tous ceux qui veulent s’engager à ses côtés. Concrètement, il suffit de contacter l’association dès à présent. Une fois sélectionnés, les accompagnants seront non seulement formés, mais devront aussi s’engager moralement à respecter l’éthique de la charte des soins palliatifs de l’Unasp (Union nationale des associations pour l’accompagnement et le développement des soins palliatifs) : respect des opinions philosophiques et religieuses du malade, respect de sa dignité, de son intimité, discrétion, confidentialité et pas d’interférence dans les soins.

Les prochaines formations sont programmées samedi 24 et dimanche 25 juin, ainsi que samedi 8 et dimanche juin. Les personnes intéressées peuvent se faire connaître dès à présent auprès de l’AQVP par téléphone au 75 33 57 ou par mail à aqvpnc@gmail.com.


Penser à donner son sang

À l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, le 18 juin, l’Association des donneurs de sang bénévoles (ADSBNC) organise plusieurs manifestations cette semaine.

Les bénévoles de l’ADSBNC ont tenu à se mobiliser cette semaine à Kenu- In, devant le Centre de transfusion sanguine, lors d’un concours d’affiches pour sa future campagne, et ce week-end, avec la traditionnelle goutte de sang au foyer vietnamien à partir de 9 heures. « Il ne faut jamais relâcher nos efforts pour rappeler que le don permet de soigner et de sauver de nombreuses vies. Nous comptabilisons 2 500 donneurs qui procèdent en moyenne à 7 500 dons de sang pour 3 500 transfusés. Les groupes et rhésus les plus demandés sont toujours A+ et O+ », explique Jean-Dominique Henry, de l’ADSBNC. Il faut donc sans cesse renouveler les stocks pour faire face à la demande. « Après un épisode de faibles réserves l’an passé, cette année les stocks sont pour le moment suffisants, les donneurs sont présents, depuis le début de l’année. Mais la demande est toujours croissante, alors il faut penser à donner. C’est pour cette raison que dorénavant nous avons décidé de signer des partenariats avec les grosses entreprises, pour que leurs salariés puissent bénéficier de temps pendant leurs heures de travail pour donner leu sang. »

Qui peut donner son sang ?

Toute personne en bonne santé de 18 à 65 ans peut donc donner son sang. Les femmes peuvent le faire trois fois par an et les hommes cinq fois. Le principe essentiel est que le don ne doit pas nuire au donneur. Le sang est prélevé plusieurs fois par mois, lors de collectes mobiles organisées dans les entreprises, communes, administrations, lycées, universités ou au Centre de don du sang, situé en bas de Pacifique Arcade, près du rond-point Patch. Les restrictions sont minimes. Il existe donc certaines contre-indications pour ne pas faire un prélèvement comme un voyage récent en zone où sévit le paludisme. Il faut attendre quatre mois après avoir fait un tatouage ou un piercing, quatre mois également après un changement de partenaire sexuel, 14 jours après une infection et trois jours après avoir subi des soins dentaires… Certains antécédents chez le donneur, par exemple la transfusion sanguine, sont parfois contre- indiqués.

C.Sch