59, 7 % d’électeurs de la liste spéciale opposés à l’indépendance selon un sondage I-Scope pour Caledonia

Un nouveau sondage I-Scope pour Caledonia, dévoilé ce mercredi soir, évalue à près de 60 % le nombre de personnes se déclarant inscrites sur la liste électorale spéciale et qui sont opposées à l’indépendance. Un chiffre en augmentation par rapport à l’année dernière.

La chaîne de télévision a souhaité mesurer en 2018 les intentions de vote des Calédoniens inscrits sur la liste électorale spéciale, pour la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté et à l’indépendance, afin de les comparer aux résultats de 2017.

Dans ce sondage 59,7 % s’y déclarent opposés contre 54,2 % en 2017. 22,5 % y sont favorables contre 24,4 % en 2017, et 17,8 % restent indécis contre 21, 4 % en 2017.

984 personnes âgées de 18 ans et plus, issues d’ « un échantillon représentatif de la population calédonienne sur l’ensemble du territoire », ont été interrogées entre le 16 et le 25 avril 2018.
 La question sur les intentions de vote a été posée aux 682 individus déclarant être inscrites sur la liste électorale spéciale.

Le « NON » l’emporte en province Sud, notamment sur le Grand Nouméa (70 %). En province Nord, il n’y a pas d’écart significatif entre le « OUI » (42 %) et le « NON » (41 %), tout comme sur les îles Loyauté. 
Le « NON » a tendance à progresser avec l’âge (plus de 60 ans) et hors tribu (71 %).
 On trouve davantage d’indécis entre 40 et 49 ans (27 %), et en tribu (25 % contre 15 % hors tribu).

À la question « Êtes-vous inscrit(e) sur la liste électorale spéciale pour le référendum ? »,
 70 % des 18 ans et + interrogés déclarent y être inscrits contre 61 % en 2017. 
La proportion d’inscrits est légèrement supérieure en brousse,
 notamment dans le ‘sud rural’ avec 77 % (74 % en 2017) et en province Nord côte Est avec 75 % (68 % en 2017).

La progression du nombre d’inscrits est significative sur le Grand Nouméa (+10 %) et en province Nord, notamment sur la côte Ouest (+14 %). Sur les autres zones, l’augmentation est faible et non-significative.